Virus de West-Nile : 30 cas équins dans 23 foyers dans le sud de la France à la fin septembre
Vingt-deux des 23 foyers du virus de West-Nile sont localisés en Camargue, dans les Bouches-du-Rhône et le Gard avec la répartition suivante :
=> 14 foyers dans les Bouches du Rhône pour 19 cas cliniques,
=> 8 foyers dans le Gard pour 10 cas équins dont deux asymptomatiques,
=> 1 foyer (un équidé) plus lointain dans l’Hérault.
La maladie de West-Nile (WN) a été déclarée en 2015 dans 3 autres pays européens : l’Espagne, l’Autriche et la Grèce mais cette zoonose est plus largement répandue en Europe avec 78 cas humains dans l’UE (au Portugal, en Italie et plus à l’Est en Autriche, en Hongrie, en Serbie, en Roumanie…) et 92 cas en incluant les pays voisins de l’UE. Ce n’est pas le 1er épisode de WN sur des chevaux en France : 1962-1965, 2000, 2004 (Camargue), 2003 (Var) et 2006 (Pyrénées-Orientales).
Les infections par le virus de West-Nile chez les équidés sont asymptomatiques dans la plupart des cas.
Sur les 30 cas confirmés en 2015, les symptômes décrits sont : fièvre (≥ 38,5 °C), abattement, troubles locomoteurs. Quatre chevaux ont dû être euthanasiés.
Cette maladie transmissible à l’homme est classée chez les équidés et les oiseaux dans les dangers sanitaires de première catégorie. En conséquence, les foyers équins sont tous placés sous APDI (arrêté préfectoral de déclaration d’infection), ce qui interdit la sortie des équidés du foyer. Toutefois, les arrêtés sont levés 15 jours après la mort ou la guérison du dernier équidé atteint.
Les oiseaux sont le réservoir du virus qui est transmis par les moustiques (Culex entre autres). Les équidés comme l’homme sont des « culs-de-sac » épidémiologiques.
Prévention vaccinale : 3 vaccins équins sont autorisés. La primovaccination nécessite 2 injections et le délai d’installation de l’immunité est de 4 semaines.
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