Un arrêté du 23 avril diminue le risque influenza aviaire hautement pathogène associé aux oiseaux sauvages au niveau modéré en France métropolitaine. Le risque était qualifié d’élevé depuis novembre 2020.
Cette évolution s’explique par une amélioration de la situation dans l’avifaune – aucun cas depuis plus d’un mois – et dans les élevages, avec seulement 22 nouveaux foyers en 2 mois (contre 100 par semaine en janvier).
Au risque modéré, les mesures dites de biosécurité renforcée sont maintenues dans les zones humides (zones dites « à risque particulier »), notamment pour la claustration ou mise sous filets (sauf dérogation de la DDPP).
Carte des zones humides ou « à risque particulier » (voir la carte)
Pour mémoire, d’une manière générale,
- Au risque négligeable, seules s’appliquent les mesures générales de biosécurité prévues dans l’arrêté modifié du 8 février 2016.
- Au risque modéré, la claustration ou la mise sous filets des oiseaux reste obligatoire dans les seules zones humides ainsi que l’interdiction de rassemblements, d’utilisation des appelants ou de lâcher de gibier à plumes.
- Des dérogations à la claustration peuvent être accordées par les DDPP après visite du vétérinaire sanitaire.
- Au risque élevé, les mêmes mesures et d’autres supplémentaires s’appliquent même hors zones humides (sauf dérogations).
