IBR : une nouvelle règlementation pour accélérer l’assainissement
Un nouvel arrêté ministériel fixant des mesures de prévention, de surveillance et de lutte contre IBR a été publié le 8 juin 2016 au journal officiel après avoir reçu un avis favorable du Comité National d’Orientation de la Politique de Santé Animale et Végétale le 18 février 2016.
Principales évolutions :
I – Lorsque des contrôles sérologiques mettent en évidence des résultats non négatifs dans un troupeau, ce dernier doit faire l’objet d’un contrôle complémentaire vis-à-vis de l’IBR dans un délai d’un mois minimum et six mois maximum par analyses sérologiques sur mélanges de sérums sanguins, pratiquées sur les bovinés de l’élevage âgés de douze à vingt-quatre mois, obligatoirement complétées par des analyses sur chacun des sérums sanguins composant les mélanges ayant présenté un résultat non négatif.
REMARQUE : mesure déjà appliquée dans l’Orne par Arrêté Préfectoral
II – La sortie des animaux reconnus infectés du troupeau n’est autorisée que pour leur transport soit vers un abattoir, soit vers un troupeau d’engraissement dérogataire. L’attestation sanitaire à délivrance anticipée (ASDA) d’un animal reconnu infecté sert de support à cette information.
En pratique, une couleur d’ASDA sera dédiée aux IBR +
III – Introduction :
- Tout boviné introduit dans une exploitation, quel que soit son âge, doit être isolé et soumis par son propriétaire ou son détenteur à un dépistage sérologique de l’IBR réalisé quinze à trente jours suivant sa livraison.
- Tout boviné issu d’un troupeau non indemne d’IBR doit être soumis par son propriétaire ou son détenteur à un dépistage sérologique de l’IBR dans les quinze jours avant son départ
REMARQUE : disposition en partie déjà appliquée dans l’Orne (contrôle différé à 15 jours). Il faudra appliquer le dépistage obligatoire avant la vente dans les cheptels non certifiés avec interdiction de déplacement si l’animal est non négatif.
IV – Tout boviné reconnu infecté d’IBR ne peut être introduit dans une exploitation ou mélangé à des bovins de statut différent, y compris lors du transport ou à destination de tout rassemblement, sans que les bovinés entrés en contact avec cet animal ne soient considérés comme infectés.
Le transport des bovins positifs en IBR vers un atelier dérogatoire devra être sécurisé.
V – Tout boviné ayant présenté un résultat d’analyse individuelle non négatif pour le dépistage sérologique de l’IBR doit être soumis par son propriétaire ou son détenteur, dans le mois suivant la notification du résultat d’analyse, à une primo-vaccination contre l’IBR réalisée par le vétérinaire sanitaire.
REMARQUE : actuellement, c’est 2 mois.
Pour en savoir plus, IBR_Arrêté_ministeriel_31_mai_2016