Cheptels de petits ruminants « lait cru » : allègement de la prophylaxie brucellose conditionnée à une meilleure déclaration des avortements
L’Anses considère qu’un allègement des modalités de la surveillance de la brucellose est possible dans les exploitations livrant du lait cru au consommateur.
Actuellement, les élevages de petits ruminants livrant du lait cru au consommateur, ou produisant des fromages au lait cru, sont soumis à un dépistage annuel de brucellose.
L’administration a demandé à l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) d’évaluer un allègement de ces modalités de dépistage, qui permettrait de les intégrer aux schémas de surveillance appliqués dans les autres élevages de petits ruminants pour lesquels la situation sanitaire, favorable, a permis d’espacer les contrôles. Cette surveillance permet en particulier de conserver le statut indemne de brucellose accordé à quasiment tous les départements français.
L’Anses considère que la production de lait cru, dans un contexte de surveillance de la maladie, ne constitue pas un facteur de risque en ce qui concerne la protection des consommateurs, elle indique que cet allègement ne constituera pas une augmentation du risque de transmission au consommateur, tant que les modalités du surveillance des avortements sont correctement appliquées. Elle insiste par contre sur l’importance d’identifier les élevages à risque, qu’ils livrent du lait cru ou non, en déterminant des indicateurs pertinents.
Source : Le Point Vétérinaire