Avortements chez les petits ruminants : pensez à la déclaration et au diagnostic !
Depuis septembre 2014, la déclaration de chaque avortement n’est plus obligatoire pour les élevages ovins et caprins.
Par contre, les épisodes abortifs le sont : 3 avortements ou plus en une période de 7 jours ou moins. En effet, dans une situation très favorable en matière de brucellose, il apparaît plus efficient d’investiguer des épisodes abortifs plutôt que des avortements isolés, car ils sont des signes plus évocateurs d’une probable circulation d’agents infectieux.
L’Etat prend en charge la visite du vétérinaire sanitaire et la recherche de la brucellose.
Pour les autres maladies, il est conseillé de dépister systématiquement la fièvre Q et la chlamydiose. Selon le contexte, il peut aussi être utile de rechercher la toxoplasmose, la salmonellose, la listériose ou la border disease. Le virus de Schmallenberg est toujours présent mais il se traduit par des agneaux malformés aisément reconnaissables. Il peut être utile, malgré tout, de confirmer le diagnostic au laboratoire.
En tant qu’adhérent à la section ovine/caprine du GDS61, vous bénéficiez d’une aide au diagnostic :
=> les sérologies fièvre Q et chlamydiose sur des brebis ou des chèvres avortées sont entièrement prises en charge,
=> les sérologies border disease, chlamydiose, fièvre Q et toxoplasmose sur 10 femelles infertiles sont entièrement prises en charge (les sérums prélevés dans le cadre de la prophylaxie de la brucellose peuvent être utilisés),
=> des recherches complémentaires sont possibles, par exemple sur un avorton (sur demande préalable).
En savoir plus sur les avortements en élevage ovin