Maladie de Schmallenberg : le GDS vous aide à confirmer le diagnostic
La maladie de Schmallenberg est apparue en France lors de l’hiver 2011-2012 et persiste depuis cette date à bas bruit dans nos élevages.
En 2016/2017, le virus Schmallenberg a circulé de façon plus intense que la saison précédente sur l’ensemble du territoire métropolitain. Une augmentation similaire a été mise en évidence dans d’autres pays européens comme le Royaume-Uni, l’Irlande ou la Belgique.
Chez les bovins, elle peut se traduire par de la fièvre accompagnée de diarrhées, de baisse de production laitière et d’avortements de début de gestation.
La manifestation principale est cependant la naissance des veaux, chevreaux ou agneaux malformés : blocage des articulations (arthrogrypose), raccourcissement des tendons du jarret, torticolis, torsion du sternum et de la colonne vertébrale, déformations de la mâchoire et de la tête, etc. Des troubles nerveux peuvent également être observés.
La maladie congénitale est surtout observée en hiver, ce qui est cohérent avec la période de sensibilité des femelles gestantes au virus (entre 30 et 70 jours de gestation pour les petits ruminants et entre 80 et 150 jours pour les bovins), la durée de gestation et la période de circulation des vecteurs. Les pertes sont parfois importantes, surtout dans les élevages ovins avec mise-bas désaisonnées et groupées.
En cas de doute, vous pouvez confirmer la suspicion par une analyse entièrement prise en charge par le GDS. Pour ce faire, votre vétérinaire doit compléter une fiche de renseignement et adresser un prélèvement adapté, sérum ou encéphale du foetus malformé, au laboratoire de l’Orne.
Pour en savoir plus : cf actions GDS, diagnostic bovin ou ovin.